A la fin de mon livre sur la vie de Jeanne publié en novembre 2016, j’avais fait deux promesses à mes lecteurs. La première, celle de continuer mes recherches sur sa vie et celle de ses trois maris afin d’essayer de combler les lacunes dans les informations et de résoudre les mystères restants. La deuxième, celle de raconter les nombreuses aventures extraordinaires [⇒]
Quand un simple intérêt devient une véritable obsession
Mon intérêt pour mon ancêtre Jeanne Chevalier et son histoire a commencé il y a plus de dix ans, mais ce n’est que relativement récemment qu’il s’est muté en une véritable obsession et que celle-ci a envahi ma vie. Au début, ce sont les renseignements contradictoires au sujet du lieu de naissance de Jeanne, trouvés dans un livre et dans Internet, qui avaient éveillés en moi une certaine curiosité. Au début de 2011, alors que j’étais en visite chez ma nièce travaillant alors à Paris, j’ai fait le voyage jusqu’à Coutances, en bas de la péninsule du Cotentin, dans l’ouest de la Normandie, un des lieux possibles de sa naissance. L’archiviste, avec laquelle je m’étais mise en contact par courriel, avait trouvé une mention du nom de Jeanne Chevalier, dans le registre des baptêmes, et avait réussi à déchiffrer la ligne la concernant écrite à la main et quasi-illisible. Ce document m’attendait quand je suis arrivée à l’Office tu tourisme de Coutances. [⇒]
Pourquoi écrire cette histoire?
La question s’est posée à nouveau autour de quelques bières à la microbrasserie Tête d’allumette, au bord du fleuve Saint-Laurent, juste au nord de Kamouraska, dans l’est du Québec. Je suis entrée en conversation avec mes voisins immédiats à la table d’à côté sur le patio surplombant le fleuve, et ils m’ont demandé : « Pourquoi faites-vous cela? » [⇒]
Jeanne-Marguerite Chevalier, de 1643 à 1671 : la recherche!
Trois semaines après que Louis XIV fut couronné roi, à l’âge de quatre ans, et 35 ans après la fondation de Québec, Jeanne-Marguerite Chevalier était baptisée le 8 juin 1643, dans la petite cathédrale de la ville épiscopale de Coutances à 330 kilomètres à l’ouest de Paris et du nouveau roi et à 75 kilomètres au nord-est du Mont-Saint-Michel. Outre l’enregistrement de son baptême tenant sur une ligne et le fait que sa marraine était Guillemette LeBreton, je sais peu de choses d’autre sur la vie de Jeanne en France. Rien de concret, jusqu’à ce que je retrouve son nom, parmi les Filles du Roy, sur la liste des passagers des bateaux appareillant à Dieppe, en juin 1671. Comme la liste des passagers fait toujours l’objet de recherches, je n’ai rien trouvé d’officiel au sujet de Jeanne jusqu’à ce que son nom apparaisse sur un contrat de mariage, à Québec, en date du 11 octobre 1671. [⇒]
Mes recherches sur Jeanne continuent!
Au début d’avril, 2015, je suis retournée en France, pour tenter de trouver des réponses aux trois pages de questions que j’avais encore, malgré plusieurs années de recherches sur la vie de mon ancêtre Jeanne et de ses trois époux et sur l’histoire de la France et de la Nouvelle-France de cette époque.
Voici quelques-unes des questions contenues dans cette liste : [⇒]